je suis donc parti avec le projet fou fou de leur montrer un velib'. Pour faire leur éducation, quoi.
Une cinquantaine de stations plus tard, nous avions traversé en long et en large tout le 14°, et pas un seul vélib'.
Mon fils me dit qu'il s'en foutait finalement, ma fille avait oublié depuis longtemps pourquoi je la persécutait dans ce taxi depuis trois heures, elle me réclamait un Mc Do et le garçon aussi.
Je les aurais volontier planté là pour aller rejoindre une de ces stations célib dont j'entends dire beaucoup de bien ces jours-ci.
http://www.youtube.com/watch?v=zbSXXc8j2H0&eurl=http://blog.bretagne-balades.org/index.php/2007/09/16/1401...-celib-arrivent-sur-paris
mais aussi http://www.velib-pourri.com/modules/myalbum/photo.php?lid=42
Mais bon père comme vous me connaissez, je me suis contenté de les faire taire en balançant quelques taloches à droite à gauche (plutôt à gauche).
C'est sur le chemin du retour que cette merveilleuse idée surgit. Recycler les station velib'free en station crèchlib'.
Le fait que Bertrand n'ait réussi à construire que deux crèches et demi en sept ans et qu'en six mois il soit parvenu à construire quinze mille sations velib' prouve bien que c'est très difficile de construire un crèche.
Aussi, pourquoi suffirait-il d'adapter un crochet sur les vestes de nos chères têtes blondes et résoudre la plupart des demandes des parisiens.
Les enfants tankés sur une "bornette", sous la responsabilité de la voirie et sous la protection inviolable des verrous velib', et à nous les naïades de Paris Plage et autres nuits blanches...
Pour Bertrand, pas un seul sac de ciment à charrier.
Autant d'économisé pour le contribuable, et roulez jeunesse..., une planète de plus de sauvée.
Sans compter que Bertrand, avec ses relations pourrait commander à Castelbajac ou à Agnes B une collection crechlib'et ainsi être une fois de plus à l'origine de ce qui est tendance.